Le plan rouge est destiné à porter secours à de nombreuses victimes. Il prévoit les procédures d’urgence et les moyens à engager en vue de remédier aux conséquences d’un événement catastrophique. Chaque plan rouge est préparé au niveau départemental par le préfet, en liaison avec les autorités locales et les services et organismes qui participent à l’aide médicale urgente et aux transports sanitaires.
Déclenchement du plan
La seule autorité habilitée pour déclencher le plan rouge est le préfet. Cependant, pour des raisons évidentes d’efficacité, dès réception de l’alerte, le SAMU et les sapeurs-pompiers prennent les dispositions nécessaires.
Ils rendent compte de la situation sous la forme d’un premier bilan au cadre de permanence de la préfecture (directeur de cabinet, sous-préfet de permanence, agent d’astreinte du SIACEDPC [4]...) Ce bilan fait état de la localisation de l’accident, de sa nature, de sa gravité, du nombre de victimes.
Le plan est déclenché lorsque les moyens habituels de secours ne suffisent plus, et qu’il est nécessaire de coordonner l’action de différents services de l’Etat. Il peut s’agir d’un accident avec de nombreuses victimes (en général plus d’une dizaine) ou d’une situation qui laisse prévoir la possibilité d’un grand nombre de blessés à venir (exemple : mutinerie dans un établissement pénitentiaire).
Le préfet peut déclencher tout autre plan d’urgence requis pas la situation (exemple : plan ORSEC, plan blanc).
Dès le déclenchement du plan, il informe le préfet de zone de défense et le procureur de la République.